Article rédigé et publié le 10 janvier 2023 par Laure-Anaïs Jimenez
Notre cerveau est construit par défaut pour se concentrer sur le négatif.
En effet, afin de survivre en tant qu’espèce humaine, notre cerveau a été programmé pour se concentrer sur les menaces extérieures de notre environnement et pour se souvenir des faits négatifs. Et cette programmation est en place depuis des milliers d’années.
Cette programmation négative a été essentielle pour la survie de l’espèce humaine puisque sans pouvoir détecter les dangers, il est probable qu’une autre espèce aurait pu remplacer l’Homme. L’objectif est de nous faire réagir en émettant une réponse face à un défi. C’est d’ailleurs ainsi que nous apprenons plus des expériences négatives. Les expériences positives sont également sources d’apprentissage mais les expériences négatives ont une dimension plus grandes puisqu’elles s’imposent à nous, pour nous permettre de mieux guider nos futurs comportements et décisions.
La programmation négative est essentielle
Ce que disent les neurosciences
Les neurosciences ont mis en avant le fait qu’il y avait plus d’activité électrique dans notre cerveau lorsque nous vivons un événement négatif, ce qui a un plus grand impact sur notre mémoire. En général, nous nous souvenons plus d’un souvenir négatif que positif.
La programmation négative est essentielle mais avec un juste équilibre
Vous l’avez donc compris, cette programmation négative est donc essentielle mais sûrement bien moins qu’au temps de nos ancêtres. En effet, nous ne sommes plus soumis aux mêmes dangers. Normalement, un lion ne va pas surgir d’un coup devant nous, en étant à la maison, au travail ou même dans la rue. Et pourtant notre cerveau fonctionne toujours de la même manière, comme si un lion était devant nous. Notre cerveau est même devenu sensible, ne faisant plus forcément la différence entre un stimuli neutre ou dangereux. Il est capable de créer des stimulis ou des menaces là où il n’y en a pas ; ce qui va générer voir même nourrir l’angoisse et le stress au quotidien.
La solution ? Trouver un équilibre !
L’une des clés est de pratiquer la sophrologie. La pratique de la sophrologie va en effet permettre d’acquérir des mécanismes permettant de prendre en considération ces pensées négatives et de détecter celles qui sont utiles ou non. La sophrologie nous apprend à nous focaliser un peu plus sur le positif au quotidien plutôt que sur la peur de ce qui pourrait ou pas nous arriver. L’objectif est de ne pas nous laisser emporter par le négatif en apportant plus de positif au quotidien.
Rappelons que la sophrologie demande de la pratique et du temps. Nous admettons encore plus cela maintenant que nous savons que le cerveau est conditionné depuis des milliers d’années. Il est également important d’avoir conscience de l’importance du négatif pour notre sécurité, qu’il ne faut pas à tout prix vouloir le bannir mais plutôt contrebalancer en se focalisant sur plus de positif.
Nous pouvons agir sur le cerveau
Enfin, nous pouvons retenir que rien n’est figé, nous pouvons agir pour être mieux et notamment avec moins de stress, d’anxiété ou d’angoisse puisque le cerveau est à la fois “plastique” et “malléable“, c’est ce qu’on appelle la plasticité neuronale. Le cerveau est capable de se modifier, de créer, de défaire ou de réorganiser les connexions de neurones.
Alors prêt(e) à tester la sophrologie pour modifier ton système neuronal afin de trouver plus d’équilibre et d’harmonie en toi ?
Laure-Anaïs Jimenez, sophrologue-thérapeute.